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La vigueur des actions européennes l’emporte sur celle des actions nord-américaines

Malgré la panique des investisseurs observée en mars à la suite de la crise bancaire, les marchés boursiers européens ont progressé de manière satisfaisante au premier trimestre 2023, avec une hausse de plus de 5 %, ce qui a permis aux rendements sur 12 mois de passer en territoire positif, après avoir été négatifs au trimestre précédent.

Malgré la panique des investisseurs observée en mars à la suite de la crise bancaire, les marchés boursiers européens ont progressé de manière satisfaisante au premier trimestre 2023, avec une hausse de plus de 5 %, ce qui a permis aux rendements sur 12 mois de passer en territoire positif, après avoir été négatifs au trimestre précédent.

L’Europe se négocie désormais à un prix supérieur à celui de l’Amérique du Nord, une situation que nous n’avions pas connue depuis plusieurs années, les deux régions se négociant à un prix supérieur à la moyenne mondiale.

Morningstar a publié son Q2 European Equity Market Outlook, mettant en évidence les secteurs "gagnants" et les secteurs "perdants" du marché européen pour le deuxième trimestre 2023. Les points à retenir sont les suivants :

  • Les secteurs de la technologie, de l’industrie et de la consommation cyclique ont été parmi les plus performants au cours du trimestre, avec des pourcentages de croissance à deux chiffres pour chacun d’entre eux, mais en fin de compte, nous avons assisté à un nivellement par le haut, les rendements sur 12 mois de presque tous les secteurs étant désormais largement similaires.
  • La seule exception à cette règle est le secteur de l’énergie, qui ne bénéficie plus des fortes retombées des prix élevés de l’énergie, mais qui ne s’effondre pas non plus, avec une baisse de moins de 2 % au cours du trimestre et une hausse de près de 20 % au cours des 12 derniers mois.
  • La crise bancaire du mois de mars a été un signal d’alarme pour les investisseurs. La rotation sectorielle sera probablement le mot d’ordre au cours des prochains trimestres, les investisseurs prenant pleinement conscience de l’impact de la hausse des taux d’intérêt sur les différents secteurs de l’économie et ajustant leur positionnement en conséquence.
  • Malgré les bouleversements survenus dans le secteur bancaire européen en mars, les valorisations n’ont pas changé de manière significative, le secteur des services financiers ne se négociant que légèrement en dessous de son niveau du premier trimestre de l’année.
  • De nombreuses actions européennes du secteur des télécommunications ont bien résisté, affichant des rendements stables, voire positifs, pour les actionnaires depuis le début de l’année. La crise bancaire de mars 2023 a fait craindre une récession. En cas de récession potentielle, Morningstar estime que les investisseurs devraient privilégier les entreprises de télécommunications présentant des bilans plus sains, de bonnes compétences en matière d’allocation du capital et des ratios de couverture des dividendes sains.
  • Nous assistons à une forte reprise des biens de consommation cycliques. La modération de l’inflation et la suppression des restrictions liées au COVID-19 en Chine ont contribué à stimuler sensiblement les dépenses de consommation, ce qui ouvre des perspectives plus favorables pour les valeurs de consommation. Le secteur est valorisé de manière attrayante, les produits de luxe étant désormais légèrement surévalués et les valorisations des sociétés de vente au détail de vêtements et d’articles en ligne étant actuellement attrayantes.
  • Morningstar pense que le secteur défensif de la consommation constituera un refuge relatif pour les investisseurs, comme il l’a fait lors des récessions précédentes.

« Nous nous trouvons à un moment étrange du cycle du marché où les conditions sont loin d’être parfaites, avec une inflation persistante, des taux d’intérêt en hausse et des consommateurs à court d’argent, ce qui oblige les investisseurs à regarder au-delà du court terme et à croire que l’économie se portera mieux dans 6 à 9 mois. Le problème dans cette situation est que la confiance nécessaire pour maintenir les marchés est précaire, et des incidents comme ceux survenus dans le secteur bancaire en mars suffisent à faire pencher la balance du côté du pessimisme. », commente Michael Field, stratégiste actions européennes chez Morningstar.

Next Finance Avril 2023

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