Ce nouveau mode de calcul était attendu : il va permettre de fluidifier le marché et de lisser l’évolution des taux maximum auxquels les banques peuvent prêter. Si cette mesure temporaire devrait donner de l’air aux emprunteurs, elle ne sera toutefois pas suffisante à long terme. Le calcul du taux d’usure mériterait d’être révisé, en excluant ou en atténuant la part de l’assurance dont le coût est élevé pour un emprunteur âgé ou ayant déclaré des problèmes de santé.
En parallèle, les taux de crédit immobilier continuent de progresser. Début février, ils s’élèvent, en moyenne, à 2,71 % sur 20 ans et flirtent avec les 3 % sur 25 ans. La hausse du coût du crédit devrait se poursuivre dans les prochains mois, la Banque Centrale Européenne (BCE) ayant procédé, le 2 février dernier, à une nouvelle augmentation de ses taux directeurs de 0,50 % pour faire face à l’inflation. Pour financer leur projet, les emprunteurs doivent bien soigner leur dossier d’achat. Certains d’entre eux doivent aussi accepter de revoir leur capacité d’emprunt ou d’augmenter leur apport personnel s’ils en ont la possibilité.