Ces dernières semaines, S&P’ a dégradé la note de la dette souveraine de la Grèce en catégorie High Yield (BB+), abaissé celle de l’Espagne (AA) et du Portugal de plusieurs crans (A-), provoquant une hausse brutale des spreads et un vent de panique sur les marchés. Depuis la crise des « subprime », les marchés européens n’avaient pas connu un tel effet de contagion, alimenté par les incertitudes et les spéculations sur la capacité des Etats à rembourser leurs dettes.
Dans ce contexte, les opportunités de diversification en obligations souveraines à l’intérieur de la zone euro sont désormais très rares. C’est pourquoi nous estimons que les obligations des pays nordiques offrent aujourd’hui de multiples avantages, en termes de qualité de crédit, de rendement et de liquidité :
« Dans le mouvement actuel de ‘’ Flight to quality ‘’, les investisseurs privilégient la dette allemande ou française. Ces obligations souveraines sont de relativement bonne qualité mais offrent, de facto, un potentiel de diversification très limité au sein de la zone euro. Il devient donc nécessaire d’améliorer le profil de risque des portefeuilles obligataires en y ajoutant une proportion de titres de créance, émises par des Etats bénéficiant de fondamentaux robustes.
Au cours des dix dernières années, la Norvège, la Suède et le Danemark ont bien géré leurs finances publiques, tout en enregistrant une croissance supérieure grâce à une forte compétitivité. Aujourd’hui, les niveaux de leurs déficits budgétaires comme de leurs endettements publics sont parmi les plus faibles en Europe. L’appréciation continue de leurs devises contre l’Euro en étant l’expression la plus évidente.
- Source, Graphe 1 : Eurostat. Déficit et dette en 2009
- Source, Graphe 2 : Bloomberg, « Nordic Countries Average » incluant la Norvège, la Suède et le Danemark
• Le Danemark est connu pour la solidité de ses fondamentaux économiques et pour la qualité de son système social. A l’instar de ses voisins scandinaves, le Danemark a été plutôt épargné par la crise (faible ralentissement économique, reprise rapide), avec un taux de chômage stabilisé à 4,2%, des indicateurs de confiance élevés, ainsi qu’une demande privée et publique dynamique.
La croissance économique du pays est estimée à 1,4 % en 2010 et 1,7 % en 2011.
•La compétitivité de l’économie suédoise repose en grande partie sur une balance commerciale excédentaire. Parmi les secteurs les plus performants à l’export : les télécommunications, l’automobile et l’industrie pharmaceutique.
Nous prévoyons une croissance autour de 3% cette année et de 2,5% en 2011. Les finances publiques suédoises sont proches de l’équilibre et la banque centrale semble prête à augmenter ses taux avant la fin de l’année.
• L’économie norvégienne est un exemple réussi de mixité public-privé, avec un Etat très présent dans certaines activités stratégiques (pétrole, hydroélectricité, télécommunications, finance), combiné à un secteur privé concurrentiel et prospère. La situation des finances publiques est très saine avec un déficit de seulement 0,5% (à fin 2009). Signe d’un redémarrage économique anticipé, la banque centrale norvégienne a été la première en Europe à relever ses taux d’intérêt, dès octobre 2009.
Dans le cadre de sa SICAV Nordea 1, Nordea Investment Funds présente quatre fonds spécialisés en obligations souveraines des pays nordiques :
Nordea 1 - Swedish Bond Fund
Nordea 1 - Norwegian Bond Fund
Nordea 1 - Danish Bond Fund
Nordea 1 - Danish Long Bond Fund