- Impact d’acheteurs individuels sur l’activité des hedge funds
- Craintes liées à l’évolution de la pandémie et de la vaccination
- Nous conservons une vue positive sur les actions
Retour de la volatilité sur les marchés. Le S&P 500 a toutefois atteint un niveau historique mardi avant de se retourner mercredi. Le point marquant de ces évolutions relève de l’impact des acheteurs individuels, notamment sur l’activité des hedge funds. En effet, des achats importants sur les valeurs délaissées et vendues par les hedge funds ont forcé ces derniers à couper ces positions « shorts », entraînant de lourdes pertes pour certains. Ce phénomène, ajouté à des craintes liées à l’évolution de la pandémie et de la vaccination, notamment en Europe, a engendré une rotation sectorielle et thématique forte. Des thématiques, qui avaient bien performé (reflation, énergies renouvelables, exposition à la Chine, technologie), ont connu de fortes baisses.
En-dehors de ces effets de flux sur les actifs risqués, les taux connaissent également un regain de volatilité. La BCE a laissé entendre qu’elle disposait toujours de l’outil de baisse des taux en cas de besoin, cherchant probablement à maîtriser les mouvements sur la devise par cette communication. La Fed a tenu sa réunion et a eu un discours plutôt positif sur l’évolution de la reprise économique, intégrant les progrès sur le front de la vaccination. Cependant, la politique monétaire continuera d’être accommodante et les craintes d’une hausse rapide de taux de la banque centrale sont écartées. Après avoir baissé en début de semaine, les taux sont repartis à la hausse des deux côtés de l’Atlantique. En zone euro, les chiffres allemands de l’inflation sont ressortis plus élevés qu’attendu et la BCE a modéré son discours sur le niveau de l’Euro.
Dans ce contexte, nous conservons une vue positive sur les actions, la vaccination devant permettre de prolonger la reprise économique. Concernant les taux, nous sommes prudents sur les obligations gouvernementales, tant américaines qu’européennes mais avons une préférence pour la zone euro. Nous avons réduit notre exposition aux obligations d’entreprises les mieux notées et restons constructifs sur les obligations des pays émergents.