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Titres émis par l’État américain : Certains secteurs obligataires restent attractifs

Compte tenu de l’appétit pour le risque sur les marchés obligataires, les capitaux des investisseurs affluent sur ces marchés nationaux et internationaux depuis quelques mois...

Outre ces flux positifs, nous avons observé un resserrement des spreads et une amélioration de la configuration technique sur certains segments obligataires. De plus, tant que la Réserve fédérale poursuivra sa politique de taux d’intérêt proches de zéro, les investisseurs seront incités à se positionner sur des échéances plus longues sur la courbe des taux et à privilégier des catégories de titres plus subordonnées.

Nous ne pensons pas, toutefois, que le niveau de risque dans chacun de ces secteurs soit symétrique, et nous continuons à investir en conséquence. Nous constatons depuis quelque temps une embellie de l’économie privée aux États-Unis et une amélioration des fondamentaux économiques. Cette tendance est étayée par l’assurance accrue que les problèmes de la zone euro pourraient ne pas se répercuter sur l’économie et les marchés financiers américains.

Le nombre important de secteurs d’activité soutenant cette dynamique est également encourageant à nos yeux. Par exemple, le marché du travail a montré des signes continus d’apaisement, la confiance des ménages n’a cessé de s’améliorer et les fondamentaux des entreprises semblent demeurer intacts. Les entreprises américaines connaissent une croissance positive de leurs résultats depuis plus d’un an (même si leurs trésoreries restent proches de leurs plus hauts historiques), l’effet de levier net des entreprises non financières a atteint des plus bas sur 10 ans [1], les banques assainissent leur bilan, l’accès aux capitaux et aux liquidités s’est amélioré et les taux de défaut des entreprises restent à des niveaux historiquement bas.

En outre, nous pensons que ces conditions favorables vont perdurer en 2012. Dans ce contexte, nous pensons que les investisseurs en obligations d’entreprise peuvent se sentir plus assurés de récupérer leur capital et que, compte tenu des taux très faibles des bons du Trésor américain de maturité similaire, le segment investment grade pourrait alors leur procurer un gisement de titres approprié.

L’univers du haut rendement, par comparaison, demeure également intéressant selon nous, et avec les bonnes performances récemment enregistrées, les valorisations reflètent de plus en plus la juste valeur des sociétés. L’année dernière, lorsque les spreads intégraient un taux de perte bien supérieur aux attentes, sur la base des défauts réels, les valorisations étaient en général plus intéressantes. Nous continuons à penser que le secteur du haut rendement offre d’excellentes opportunités, mais nous attendons la prochaine phase du cycle économique.

À un certain moment, lorsque l’accès aux capitaux est très aisé depuis trop longtemps, on peut commencer à observer, par exemple, des entreprises ayant fait l’objet d’un LBO arriver sur le marché tout en se versant des dividendes. Ces manières d’utiliser le produit de ventes peuvent indiquer que nous avons atteint la phase suivante du cycle de crédit et que la prudence des investisseurs serait justifiée. Les obligations mondiales constituent un autre domaine d’opportunités pour les investisseurs en quête de rendement et de potentiel de valorisation. Dans ce secteur, certains marchés obligataires asiatiques nous semblent attractifs (à l’exception du Japon). Demeurant attentif au risque de taux d’intérêt, Franklin Templeton a globalement réduit la duration de ses positions en obligations internationales par rapport aux indices de référence.

Roger Bayston Avril 2012

Notes

[1] 2. Source : Réserve fédérale, au 30 septembre 2011

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