samedi 13 septembre 2025
A peine les derniers articles effrayants parus sur la hausse des taux ou la reprise de l’inflation en Europe, la BCE est venue contrecarrer toutes ces stratégies récurrentes dont le track record depuis près de deux décennies s’avère proche de zéro…
La communauté des investisseurs obligataires et, dans une certaine mesure, les décideurs politiques sont confrontés à des choix dont les conséquences sont également indésirables. Ils se trouvent quasiment tous pris entre le marteau et l’enclume. Examinons leurs points de vue respectifs.
Le moins que l’on puisse dire est que les dernières interventions publiques des membres de la Fed n’ont pas été limpides, que celles-ci portent sur les perspectives économiques, la conduite de la politique monétaire ou l’évolution du marché obligataire. En réalité, les circonstances actuelles sont exceptionnelles et rendent la communication de la Fed impossible...
Le bilan positif en février pour les actions mondiales (+2,2 % pour l’indice MSCI AC World en dollars) ne reflète pas fidèlement les récentes préoccupations des investisseurs. Alors que de nouveaux points hauts avaient été atteints à la mi-février (où la hausse par rapport à fin janvier atteignait 6,6 %), la fin du mois a en effet été marquée par un net recul des indices...
Alors qu’on aurait pu s’attendre à un rabotage de l’enveloppe, le plan de relance voulu par Joe Biden est quasiment passé sans encombre au Sénat. Si l’augmentation du salaire minimum avait été enlevée du texte pour faciliter son approbation, les 1 900 milliards de dollars ont été conservés et votés en l’état.