jeudi 18 septembre 2025
Les volumes de fret ferroviaire aux États-Unis sont en baisse depuis des mois. Ces chiffres montrent la faiblesse générale du secteur industriel, que nous avons décidé de dégrader cette semaine.
Entre incertitudes géopolitiques, révision baissière des perspectives de croissance économique et maintien de politiques monétaires ultra-accommodante, l’équipe de Groupama AM privilégie notamment les actions à « forte visibilité » et les actifs de portage, selon une approche hautement sélective et diversifiée.
Les tensions dans le golfe Persique, la principale région exportatrice de pétrole au monde, se sont fortement accrues. Pourtant, le pétrole se négocie bien en dessous des pics qu’il avait atteints à la fin de 2018, et les actions qui lui sont liées sont à la traîne par rapport au marché global. Qu’est-ce qui explique une telle déconnexion ?
Sous bien des aspects, le cycle économique et financier actuellement à l’œuvre ressemble à celui en vigueur au cours de la période allant de 2000 à 2003. Tous deux sont caractérisés par une hausse significative des actions, des valorisations élevées sur certains segments des actifs risqués...
Depuis 2007, les valeurs bancaires ont perdu plus des deux tiers de leur valeur. Pour certains investisseurs, c’est une sacrée gifle. Et l’ombre du Japon plane sur les esprits. Economie en stagnation, démographie adverse, bilans bancaires en reconstruction, taux au plancher, sommes-nous partis pour 30 ans de sous-performance des valeurs financières ?