samedi 21 juin 2025
Avant la crise, les banques centrales ne poursuivaient qu’un seul objectif, la stabilité macroéconomique, même si les mandats des banques centrales différaient selon le poids accordé à l’objectif croissance par rapport à celui de l’inflation.
Les données récentes mettent en exergue l’ampleur du déclin de la production manufacturière en France depuis le début de la zone euro. Alors que les productions française et allemande évoluaient presque parallèlement jusqu’en 2008, ces économies ont divergé complètement à partir du lancement de la zone euro.
Les marchés émergents viennent de connaître une période difficile. Depuis deux ans et demi, leur performance économique est à la traîne par rapport à celle des marchés développés. La crise de la dette a entraîné des changements significatifs aux États-Unis et en Europe. Aux États-Unis, le système bancaire a été assaini et l’économie semble se redresser.
Les pays nordiques étant tous de taille modeste, leurs économies ouvertes ne sont pas immunisées face à la dégradation de la conjoncture internationale. Pour cette raison, nous avons dû réviser à la baisse nos prévisions de croissance pour la Finlande et le Danemark, à la fois pour l’année en cours mais aussi pour 2014.
Sur le sujet de la crise économique et sociale, il n’y a pas de débat sur le fait de savoir si oui ou non la crise est derrière nous. Mais sur le sujet de la crise financière, l’on en finirait presque par oublier la non soutenabilité de certaines dettes publiques nationales.