Les théories monétaristes semblent être passées de mode chez les banquiers centraux et les observateurs de marché. Les données récentes montrent pourtant que le lien entre l’inflation et la croissance de la masse monétaire existe toujours.
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dimanche 13 avril 2025
Les théories monétaristes semblent être passées de mode chez les banquiers centraux et les observateurs de marché. Les données récentes montrent pourtant que le lien entre l’inflation et la croissance de la masse monétaire existe toujours.
Celle-ci révèle que près des trois quarts (74 %) des investisseurs institutionnels prévoient de recourir davantage aux fonds monétaires (Money Market Funds, ou MMF), en plus des dépôts bancaires, en réaction directe aux réglementations comme celle de Bâle III, qui incitent de nombreuses banques à retirer les dépôts non opérationnels de leur bilan.
Le besoin de placements court terme et peu risqués ne se dément pas, comme en témoignent les solides flux de collecte dont bénéficient les OPC monétaires depuis deux ans, malgré les performances négatives qu’affiche la grande majorité d’entre eux.
Préserver son capital : ce simple objectif n’est plus permis par les fonds monétaires dont les rendements sont tombés en territoire négatif. Une solution : se tourner vers des fonds obligataires de court terme, essentiellement investis en titres “Investment Grade”.
Le Fonds de Garantie des Dépôts et de Résolution (FGDR) a sélectionné Allianz GI et Amundi pour gérer deux fonds monétaires de 335 M€ chacun à l’issue d’une procédure d’appel d’offres. CM-CIC AM a par ailleurs été sélectionné comme gérant back up.
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