dimanche 18 mai 2025
Alors que certaines des préoccupations à court terme se dissipent, nous pensons qu’il y a du soutien à l’optimisme à plus long terme. L’analyse de Michael McEachern, MBA Gérant de portefeuille & Responsable des marchés cotés chez Muzinich
Sur les marchés obligataires, la crise du coronavirus aura vu basculer les Etats-Unis dans le camp des taux d’intérêt nuls ou négatifs. Avec cette crise, on a assisté à une japonification des marchés obligataires en dollars comme c’est le cas en Europe depuis 2012 pour les investisseurs en euro.
Au début de la semaine dernière, les marchés financiers ont fortement réagi lorsque Pfizer BioNtech a annoncé l’arrivée d’un vaccin contre le Covid-19. Cependant, dès la fin de la semaine, les marchés obligataires avaient déjà effectué leur rétropédalage et effacé la hausse de 10 à 15 points de base (pb) des rendements des principaux marchés développés.
Cette année 2020 avait pour le moment ceci de particulier qu’elle était plongée dans des anticipations, très violentes, d’une réalité à venir : la fin du monde en mars, le monde sauvé par les liquidités en avril, la reprise future en V puis en U puis en racine carrée puis en K, suivi par l’espoir d’un vaccin et la crainte de l’augmentation des disparités en tout genre avec, plus particulièrement sur l’univers obligataire, l’augmentation des défauts…
Même après la reprise, le marché européen du high yield présente de nouvelles possibilités selon Per Wehrmann, responsable de la division "European High Yield" chez DWS. Per Wehrmann voit également des opportunités dans les obligations notées "CCC" et le secteur chimique...