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La maîtrise de la volatilité, un apport de performance essentiel sur les marchés actions

L’analyse des indices de volatilité sur une échelle de temps assez longue offre quelques enseignements. La hausse de la volatilité des actions constatée depuis deux ans est à relativiser : en 2016, la volatilité a retrouvé des niveaux moyens historiques.

À l’occasion d’un évènement consacré à la volatilité des marchés actions, qui a réuni une quarantaine d’investisseurs professionnels, l’équipe de Swiss Life Asset Managers a partagé ses réflexions sur ce thème.

L’analyse des indices de volatilité sur une échelle de temps assez longue offre quelques enseignements. La hausse de la volatilité des actions constatée depuis deux ans (l’indice VIX – volatilité implicite de l’indice S&P 500, est passé de 10% à 15% entre septembre 2014 et septembre 2016) est à relativiser : en 2016, la volatilité a retrouvé des niveaux moyens historiques.

Volatilité des actions et volatilité des indicateurs économiques ont des trajectoires divergentes

« Historiquement, la période avec la plus forte volatilité est celle des années 1930 » constate Claudia Bernasconi, Economiste. Ce type de séquence se caractérise par une plus forte concentration de séances à très forte volatilité, pendant lesquelles les prix des actifs baissent significativement. « Globalement, la volatilité est plus élevée depuis le milieu des années 90 » détaille-t-elle. « Nous observons par ailleurs une grande modération dans les indicateurs macroéconomiques, qui sont moins volatils depuis une trentaine d’années. C’est le cas par exemple du PIB américain, dont les amplitudes sont moins fortes ».

La moindre volatilité des indicateurs conjoncturels n’a pas eu d’impact sur la volatilité des cours des actions, qui a augmenté dans le même temps. En revanche elle s’est accompagnée d’une hausse généralisée des niveaux de valorisation des titres (entre 1955 et 1984, le ratio cours/bénéfice moyen était de 14 fois les résultats, contre 22 entre 1985 et 2014).

Par ailleurs, quelques idées reçues sont battues en brèche. De façon contre-intuitive, les secteurs réputés défensifs peuvent adopter un comportement très volatil.

« Par exemple, la consommation de base est un secteur que nous avons longtemps surpondéré en portefeuille, car moins volatil que le reste du marché. Mais depuis 2011-2012, nous constatons que sa trajectoire de volatilité est assez identique à celle du marché, c’est pourquoi nous avons progressivement allégé ce secteur d’un point de vue stratégique » explique Jaimy Corcos, Gérant actions.

Adaptation rapide à l’environnement et aux « chocs » de marché

Les modèles quantitatifs de « minimum volatilité » mis en œuvre par l’équipe actions de Swiss Life Asset Managers, permettent d’adapter très rapidement la stratégie d’investissement à l’environnement des marchés et aux « chocs » que peuvent subir un secteur. Le secteur informatique et technologique, réputé pour être cyclique et volatil est un autre exemple. « À la différence de la plupart des autres approches centrées sur la volatilité, notre stratégie n’est pas systématiquement investie sur des secteurs uniquement défensifs. Ainsi, nous avons renforcé nos positions dans les valeurs informatiques et technologiques entre 2013 et 2015, avant de sous-pondérer ce secteur à mesure que sa volatilité reprenait sa tendance haussière » précise-t-il.

La gamme de fonds Minimum Volatility de Swiss Life Asset Managers a été conçue pour améliorer le profil de rendement ajusté au risque des portefeuilles des investisseurs. La finalité est de réduire le risque en portefeuille tout en générant plus de performance à long terme. « Cette approche permet d’amortir les drawdowns, elle se révèle particulièrement performante quand les marchés traversent des phases de turbulence » ajoute Tatjana Puhan, Responsable de la gestion actions et de l’allocation d’actifs.

En effet, le fonds SLF (F) Equity Euro Zone Minimum Volatility a surperformé l’indice MSCI Euro à chacune des crises et séquences de turbulences au cours des dernières années.

Le fonds a délivré une surperformance de 1 200 points de base par rapport à l’indice pendant la crise de Lehman Brothers (sur la période du 12 septembre 2008 au 12 mars 2009), de près de 1 000 points de base au plus fort de la crise de la dette grecque (sur la période du 11 mai 2011 au 22 septembre 2011), enfin, de plus de 700 points de base lors des turbulences en Chine et de l’affaire Volkswagen, en 2015 (sur la période du 31 décembre 2014 au 29 janvier 2016) [1].

Swiss Life Asset Managers est un précurseur du MinVar en France avec de longs track records, notamment en zone Euro ce qui est assez rare sur la place.

L’équipe actions gère 1,5 milliards d’euros d’actifs investis en stratégies Minimum Volatility et Smart Beta, comprenant notamment des solutions dites Minimum Variance, Risk Parity et Actions couvertes.

Next Finance Novembre 2016

Notes

[1] Sources : Swiss Life AM, Bloomberg, MSCI – données au 30/09/2016. Les performances passées ne présagent pas des performances futures.

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