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Le High Yield US a connu un fort rebond en octobre après plusieurs mois négatifs consécutifs

Le High Yield US a connu un fort rebond en octobre après plusieurs mois négatifs consécutifs. Les investisseurs ont vu de la valeur sur la classe d’actifs après la réévaluation de cet été, même si les gérants ont favorisé les obligations notées BB qui ont affiché des performances trois fois supérieures à celles des papiers notés CCC.

US : Ce mois-ci a connu à la fois la meilleure et la pire des périodes - particulièrement dans ce mois de retournement du marché obligataire américain. Le High Yield US a connu un fort rebond en octobre après plusieurs mois négatifs consécutifs. Les investisseurs ont vu de la valeur sur la classe d’actifs après la réévaluation de cet été, même si les gérants ont favorisé les obligations notées BB qui ont affiché des performances trois fois supérieures à celles des papiers notés CCC.

Les obligations US Investment Grade ont généré une performance nettement positive, tandis que les bons du Trésor américains ont baissé et que les Loans sont restés stables. Les facteurs techniques – particulièrement sur le High Yield – ont été extrêmement solides compte tenu de trois semaines de flux positifs conjointement à des détachements de coupons records.

Les secteurs qui ont surperformé le plus sont ceux qui ont été les plus affectés au cours des dernières semaines, à savoir télécommunications, câble et satellite TV, produits chimiques, biens de consommation et énergie. Il est intéressant de noter que la baisse du secteur Télécommunications et Câble/Satellite TV à la fin de l’été a été provoquée par un calendrier d’émissions lourd et des facteurs techniques faibles. Le pétrole s’est stabilisé ce mois-ci et a affiché une reprise très modeste favorisant une hausse plus forte des obligations de meilleure qualité du secteur Energie. La Réserve Fédérale a publié une déclaration remarquable par son changement de ton en ce qui concerne la faiblesse de l’économie mondiale. La FED a également déclaré qu’elle prendrait en compte les données économiques pour décider d’augmenter ou pas les taux « lors de sa prochaine réunion ».

Bien que nous croyons que la hausse des taux particulièrement attendue en Décembre mettrait fin temporairement à l’incertitude des investisseurs à ce sujet, nous sommes quelques peu préoccupés par le calendrier de fin d’année compte tenu de la liquidité réduite due aux congés de fin d’année.

A ce stade, il ressort que la sélectivité sur le crédit prime et nous pensons que les investisseurs devraient se préparer à une volatilité potentielle - et des opportunités d’achat en conséquence, si la Fed surprenait en décembre. .

Europe : Les entreprises européennes ont affiché des fortes performances positives, avec le High Yield surperformant l’Investment Grade et les obligations gouvernementales. La BCE a tenu une conférence de presse très accommodante, au cours de laquelle Mario Draghi a insisté sur le fait qu’il pourrait y avoir davantage de Quantitative Easing et que la BCE pourrait annoncer des mesures monétaires plus stimulantes dès décembre.

Ceci s’est traduit par une forte reprise sur les marchés financiers, avec des flux positifs revenant sur le marché du crédit européen.

Les données économiques en dehors de l’Europe constituent un soutien à la poursuite du redressement en Europe, alors que la zone économique européenne perçoit les bénéfices des réformes structurelles et du début de relâchement de certaines des mesures d’austérité.

Marchés Emergents : Les entreprises des marchés émergents ont affiché un solide rebond avec le segment High Yield surperformant l’Investment Grade. Les actifs qui ont connu les sell-off les plus importants en août et septembre – Pétrole/Gaz, Métaux/Minerais au Brésil et dans une certaine mesure en Russie – ont légèrement surperformé en octobre. Le rebond a été provoqué par plusieurs facteurs parmi lesquels une plus grande certitude sur l’action de la Réserve Fédérale sur les taux, une plus grande probabilité d’un Quantative Easing supplémentaire de la part de la BCE, la stabilité de la Chine et sa politique plus flexible, l’arrêt des sorties des fonds et la reconnaissance des investisseurs de la valorisation attractive des obligations des marchés émergents sur une base relative. Le Brésil affiche une reprise malgré la dégradation du pays par Fitch à BBB, avec perspective négative. Le ministre des finances brésilien, Joaquim Levy, reste en fonction malgré les rumeurs de sa démission alors que le président Dilma Roussef fait face à une possible destitution en raison de pratiques comptables illégales. Toujours dans le domaine des dégradations, l’Arabie Saoudite a été dégradée de AA- à A+.

Le Royaume accédant au marché de la dette pour la première fois après plusieurs années, beaucoup se demandent combien de temps l’Arabie Saoudite maintiendra ses niveaux actuels de production dans l’OPEP.

Du côté de la politique, la Turquie a élu Erdogan du parti AKP. Le parti AKP va maintenant former un gouvernement majoritaire mettant fin à une période d’instabilité politique en Turquie.

MUZINICH & CO Novembre 2015

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