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Les drivers des marchés

Pas de changement dans le narratif des marchés, l’appétit pour le risque étant très lié à la volatilité entourant les actualités à propos d’Omicron, dans l’attente de plus de données sur le virus et l’efficacité du vaccin. Les autres grands sujets de préoccupation du marché tournent autour du tournant qui pourrait être opéré par la Fed et des valorisations tendues.

Dans le même temps, le marché a déjà pris en compte les inquiétudes liées à la croissance d’Omicron. En outre, malgré la probabilité d’une accélération de la réduction des taux d’intérêt et d’un décollage plus rapide, la politique de la Fed devrait rester extrêmement accommodante, le bilan atteignant près de 9 milliards de dollars à la fin de l’assouplissement quantitatif (QE). Le récit du pic de la chaîne d’approvisionnement a également gagné en popularité, ce qui devrait finalement contribuer à apaiser les craintes d’inflation. Les responsables de la BCE ont insisté sur le caractère transitoire de l’inflation. Christine Lagarde a déclaré qu’une hausse des taux de la BCE en 2022 était peu probable, mais elle soutient que l’inflation de la zone euro a atteint son pic.

L’accent reste mis sur les développements d’Omicron. Les rapports indiquant que les symptômes seraient légers et les vaccins susceptibles d’être efficaces contre les formes graves sont encourageants, mais de nouvelles données en provenance d’Afrique du Sud montrent que les hospitalisations pourraient augmenter. Le PDG de BioNTech a déclaré qu’il était trop tôt pour se prononcer mais qu’il avait la capacité d’adapter le vaccin relativement rapidement.

Mardi 30 novembre, le président du FOMC, M. Powell, a indiqué qu’il était favorable à un retrait plus rapide du programme d’achat d’actifs de la Réserve fédérale. Cela a eu pour effet de raviver les craintes du marché de voir les taux d’intérêt augmenter plus tôt et plus rapidement l’année prochaine.

Les chiffres de l’emploi américain pour novembre sont faibles, mais le taux de chômage a baissé et la croissance des salaires s’est ralentie. Bien que le chiffre global ait déçu, les meilleurs éléments du rapport, notamment l’amélioration du taux d’activité et la forte baisse du taux de chômage, ont renforcé les attentes d’un resserrement de la politique monétaire. Le taux de chômage a chuté à 4,2 % contre 4,6 % en octobre, et le taux de participation de la main-d’œuvre a augmenté à 61,8 % contre 61,6 % en octobre (bien que cette dernière mesure soit toujours bien inférieure aux niveaux pré-pandémiques).

Lale Akoner Décembre 2021

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