Compte tenu du contexte économique actuel caractérisé par une croissance modérée mais en accélération dans les pays développés, le début d’un cycle de resserrement monétaire et la possibilité de voir les taux longs évoluer à la hausse aux Etats-Unis en 2014, le groupe Schroders estime d’une part que les performances des marchés boursiers devraient demeurer attractives et, d’autre part, que les obligations convertibles ont beaucoup d’atouts pour devenir l’une des classes d’actifs les plus intéressantes cette année.
Tout d’abord, les obligations convertibles offrent une protection par rapport aux mouvements des taux d’intérêts. Ensuite, leur sensibilité simultanée aux marchés d’actions - à travers l’optionalité à long terme qu’elles procurent - et aux marchés de crédit en font des instruments de choix pour jouer la croissance à moyen/long terme des économies développées, tout en bénéficiant de caractéristiques de protection en cas de baisse.
Pour bénéficier au mieux de la diversification des moteurs de performance et de la protection offerte par cette classe d’actifs, les équipes de Schroders recommandent une approche globale sur les convertibles, permettant de tirer parti d’un éventail plus large de régions et de secteurs.
Signe de l’intérêt que les investisseurs portent à cette approche, le groupe Schroders a vu les actifs sous gestion de son fonds Schroder ISF [1] Global Convertible Bond passer en un an de 850 millions à plus de 2 milliards de dollars [2]. Il est vrai que cette gestion affiche des résultats de qualité, s’inscrivant en progression de 15,8% en 2013 et de 19,3% sur 3 ans glissants [3].
Parmi les facteurs d’optimisme pour 2014, Schroders fait observer les progrès significatifs réalisés par certaines économies face aux problématiques qui alimenté l’actualité de 2013, comme par exemple le plafonnement de la dette américaine et la réglementation bancaire européenne. Des avancées qui devraient contribuer à l’amélioration de la confiance des investisseurs cette année et soutenir les performances. Toutefois, les risques d’une volatilité accrue et de tensions sur les marchés, tant pour les actions que le crédit, restent d’actualité.
Bien entendu, les nouvelles émissions seront primordiales pour maintenir un marché des convertibles diversifié et offrir des sources d’alpha suffisantes, ce qui a été le cas au cours des deux dernières années. A noter que l’équipe de gestion du fonds Schroder ISF [4] Global Convertible Bond est actuellement surpondérée sur les secteurs cycliques comme l’industrie, les technologies, et les produits de consommation et reste sous-pondérée sur les secteurs financiers et les télécommunications.
Peter Reinmuth, gérant obligations convertibles de Schroders, commente : « Les obligations convertibles offrent une solution aux investisseurs qui n’ont pas l’appétence suffisante pour acheter des actions ou qui sont contraints par des obligations réglementaires d’en limiter le poids. Alors que certains investisseurs ont profité des performances élevées des marchés actions depuis 2012, d’autres n’ont pu en tirer parti de la même manière. De ce fait nous prévoyons la poursuite d’une demande soutenue pour les obligations convertibles, tant sur une base autonome qu’à titre d’élément de stabilité pour des portefeuilles obligataires. »
Philippe Lespinard, co-responsable des gestions de taux de Schroders, précise : « Le fait que Schroders ait pu franchir le seuil des 2 milliards de dollars d’actifs sous gestion sur son fonds global témoigne de l’attrait des investisseurs pour son expertise en obligations convertibles, qui a offert depuis 5 ans des performances de grande qualité à nos clients. Ce pôle d’expertise, désormais internalisé, s’inscrit dans la continuité4 de l’approche développée jusqu’à présent4, tout en bénéficiant d’apports de savoir-faire complémentaires et notamment de la profondeur de la recherche crédit globale de Schroders. Les conditions de marché paraissent favorables aux convertibles en raison de leur faible sensibilité à la hausse des taux et de leur exposition aux entreprises à forte croissance, tout en offrant une structure défensive. Elles représentent ainsi une opportunité d’investissement importante pour 2014. »