jeudi 20 novembre 2025
Poursuivre la politique monétaire actuelle, qui consiste à doper les obligations souveraines et, ce faisant, provoquer une multitude de « mispricings » serait très dangereux à long terme. Cela pourrait aussi, bien sûr, stimuler l’inflation.
De la même façon que les marchés ont été euphoriques en dépit des fondamentaux et à cause de l’abondance de liquidité, ils vont provoquer des mini krachs ponctuels sur toutes les classes d’actifs en dépit des fondamentaux et à cause de craintes plus ou moins fondées de reprise de liquidité
Au cours des deux à trois dernières semaines, les marchés du crédit ont subi une correction. Selon nous, cette correction ne s’explique pas par les fondamentaux des entreprises, qui restent robustes...
Le vieil adage « sell in may and go away », qui a particulièrement bien fonctionné les trois années précédentes (-8,1% en mai 2012, -5% en mai 2011 et -7,35% en mai 2010 sur l’Eurostoxx50), ne s’est donc pas réalisé au cours du mois dernier, puisque les indices actions mondiaux ont fini le mois dans le vert.
Les rendements sont proches de leurs plus bas historiques dans le monde entier ou presque, mais dans quelle mesure le rendement restant est-il concentré ? Et dans quels secteurs ?