Charles Schumer, sénateur américain qui milite depuis quelques semaines pour le banissement de ce type de trading aurait obtenu la garantie de Mme Mary Schapiro, patronne de la SEC (Securities and Exchange Commission) concernant l’interdiction future de ce type de trading aux Etats-Unis.
Le « flash trading » est un service pour le quel les principaux brokers donnent pendant quelques secondes, un accès à l’ensemble des ordres du marché à certains de leurs clients privilégiés.
Direct Edge, Nasdaq, Bats et CBOE offrent actuellement ce service à certains de leurs membres.
Selon Rosenblatt securities, le « flash trading » représenterait un volume de 2,4% du trading actions US en juin.
Selon de nombreux analystes, il s’agit d’un accès privilégié de certains intervenants aux dépens des « retail » investisseurs et des investisseurs individuels.
Plus généralement, le sénat envisage d’étudier plus attentivement l’ensemble des stratégies hautes fréquences, et n’exclut pas de légiférer.
Goldman Sachs, une des banques les plus actives sur ce type de trading, a envoyé une lettre à l’ensemble de ses clients afin de leur expliquer à quelles fins elle l’utilise.
Le trading haute fréquence a représenté jusqu’à la moitié du volume du trading actions US cette année.
Pour ses défenseurs, il contribue au resserrement des spreads « bid-ask », à la baisse des frais de courtage, à la rapidité d’exécution des trades ainsi qu’à une meilleure efficience du marché.
