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La croissance économique recèle encore un potentiel haussier

Nous pensons que la croissance économique généralisée recèle encore un fort potentiel haussier en 2018 et au-delà – plus que ne le croient de nombreux investisseurs.

Nous sommes optimistes vis-à-vis des actions et pensons que les marchés émergents en sont encore à un stade précoce de croissance, ce qui est de bon augure pour les actifs émergents.

Points clés

  • Nous pensons que la croissance économique recèle encore un potentiel haussier supérieur à ce que prévoit le consensus. Ce potentiel est favorable aux actions et aux marchés émergents.
  • Les matières premières se sont repliées et les taux américains à court terme ont progressé, ce qui a entraîné un aplatissement supplémentaire de la courbe des taux. Les négociations entre le Royaume-Uni et l’Union européenne au sujet du Brexit ont évolué vers les principaux enjeux commerciaux.
  • Selon toute vraisemblance, la Fed devrait relever ses taux d’un quart de point de pourcentage. Au Japon, l’enquête Tankan trimestrielle devrait faire ressortir une confiance au beau fixe de la part des entreprises.

Notre indicateur BlackRock Macro GPS indique que la croissance des pays du G7 s’est hissée au-dessus de sa moyenne tendancielle. Pour autant, les prévisions du consensus se sont largement alignées sur notre indicateur. Cet alignement a contribué à soutenir la performance des actifs risqués cette année, mais laisse à présent moins de place à des surprises positives à l’avenir.

La croissance soutenue dans un contexte de volatilité faible devrait être bénéfique aux actifs risqués – en particulier si de nombreux investisseurs qui craignent actuellement une correction à court terme, commencent à adhérer aux perspectives optimistes.

Staying power

Nous estimons que la croissance mondiale généralisée n’est pas à un stade aussi avancé que beaucoup d’investisseurs ne l’imaginent. Pour en savoir plus, veuillez consulter nos Perspectives d’investissement mondiales pour 2018. Les marchés émergents sont à un stade plus précoce de leur cycle d’expansion. Ils contribuent ainsi à l’environnement de croissance puisqu’ils bénéficient de l’amélioration des échanges commerciaux et de la hausse des prix des matières premières. Nous estimons que les marchés émergents seront capables d’absorber tout ralentissement modéré de l’activité en Chine. Les États-Unis pourraient bientôt bénéficier de mesures de soutien budgétaires significatives grâce aux baisses d’impôts. Les économies européennes enregistrent des taux de croissance solides, mais ils affichent des capacités excédentaires persistantes qu’ils pourraient mettre des années à absorber. La Fed procède à la normalisation progressive de sa politique monétaire, tandis que d’autres grandes banques centrales continuent d’alimenter la reprise de leurs économies respectives à coups de mesures de soutien.

Notre conviction à l’égard de la pérennité de la croissance, le taux d’inflation qui reste modéré et la faiblesse des taux d’intérêt sont autant d’arguments qui plaident en faveur des actifs risqués. Et pourtant, il sera difficile d’égaler l’année 2017. Nous pensons que les performances seront plus limitées au sein de plusieurs classes d’actifs, même si la baisse structurelle des taux d’intérêt signifie que les multiples de valorisation des actions peuvent se maintenir à des niveaux plus élevés que par le passé. Nous pensons que les actions recèlent un potentiel haussier supérieur à celui du crédit à mesure que le cycle économique arrive à maturité. Par ailleurs, nous anticipons davantage de révisions à la hausse des bénéfices en 2018, même s’il sera plus difficile d’excéder les attentes du fait de la base de comparaison plus élevée.

Nous privilégions les actions non-américaines, puisque leurs niveaux de valorisation sont plus proches de leur potentiel. Nous sommes optimistes à l’égard des actions émergentes du fait de l’amélioration de leur rentabilité et de leurs valorisations relativement attractives.

Dans les pays développés, nous privilégions les secteurs des technologies et de la finance – ce dernier semblant en mesure de bénéficier de la déréglementation du système financier aux États-Unis. Nous considérons également que l’environnement actuel est favorable au facteur de style « momentum », même s’il peut potentiellement subir de brusques renversements de tendance. En conclusion : Nous estimons que la croissance économique – et la surperformance des actifs risqués – recèlent un potentiel haussier supplémentaire.

Isabelle Mateos y Lago Décembre 2017

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