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La directive Solvabilité 2 influence l’organisation des placements

Selon Stéphane Dorlencourt, Directeur Services et Solutions chez OFI AM, un premier constat est que l’influence de ces nouvelles règles de solvabilité sur les allocations d’actifs est à relativiser. D’après lui, la pondération des actions dans les portefeuilles demeure surtout contenue par une défiance persistante envers cette classe d’actifs...

Beaucoup d’institutions profitent aussi de ce nouveau cadre pour améliorer le pilotage de leurs risques.

Voilà maintenant un an que tous les acteurs européens du monde de l’assurance sont soumis aux contraintes de la directive Solvabilité 2. Un premier bilan peut être tiré et l’EIOPA, l’autorité européenne du secteur, vient d’ailleurs de lancer une consultation en vue d’amender la directive à horizon 2018 (des aménagements « significatifs » sont attendus en particulier concernant la formule standard).

Un premier constat est que l’influence de ces nouvelles règles de solvabilité sur les allocations d’actifs est à relativiser.

Au-delà de son traitement peu favorable par la directive, la pondération des actions dans les portefeuilles demeure surtout contenue par une défiance persistante envers cette classe d’actifs. De même, à l’inverse, plusieurs classes d’actifs périphériques comme la dette non cotée, les infrastructures (dette et equity) ou le capital investissement sont très recherchées, en particulier pour leur capacité à offrir du rendement, plus que pour leur faible volatilité.

Les arbitrages ne sont donc conditionnés par la question de la consommation en capital que dans les institutions dont la faiblesse des fonds propres les rend sensibles aux contraintes de Solvabilité 2.

De nouveaux indicateurs de risques et de nouvelles techniques de gestion.

La mise en œuvre de la directive s’est soldée par de vraies évolutions : l’organisation des placements connaît une mutation qui s’est concrétisée par de nombreux appels d’offres sur des véhicules dédiés comprenant des options spécifiques. Car ces nouvelles règles sont aussi l’occasion pour beaucoup d’acteurs d’élaborer un pilotage plus fin de leurs risques. Ceci grâce à de nouveaux indicateurs et la mise en œuvre de nouvelles techniques de gestion (couverture du risque actions ou stratégies quantitatives de type « smart beta », par exemple).

Stéphane Dorlencourt Février 2017

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