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La question que tout le monde se pose

Patatras ! Le Japon est en récession. Cela marque-t-il la fin de la hausse fulgurante du marché boursier japonais qui a gagné plus de 40% en un an ? Ce n’est pas notre avis. Cinq facteurs principaux plaident en faveur d’une poursuite de la hausse...

Patatras ! Le Japon est en récession. Cela marque-t-il la fin de la hausse fulgurante du marché boursier japonais qui a gagné plus de 40% en un an ? Ce n’est pas notre avis. Cinq facteurs principaux plaident en faveur d’une poursuite de la hausse :

  • Les actions japonaises sont à des niveaux de valorisation attrayants si on les compare à ceux des autres marchés développés. C’est renforcé par la faiblesse du yen qui devrait perdurer une grande partie de l’année.
  • Les profits des entreprises nippones sont trois fois supérieurs à ce qu’ils étaient lorsque la bourse était au même niveau à la fin des années 1980. Les principales valeurs cotées au Nikkei 225 comme Sony et Toyota font 70% à 80% de leurs ventes hors de l’archipel.
  • Les entreprises ont un niveau de cash élevé qu’elles souhaitent redistribuer aux actionnaires. Le ratio trésorerie sur chiffre d’affaires est à un point haut de 50 ans.
  • Les rachats d’actions augmentent. C’est une lame de fond favorisant la hausse comme on le constate sur le marché boursier américain.
  • Les investisseurs qui ont des doutes à propos de la Chine jouent le Japon. C’est le premier pays qui peut bénéficier d’une éventuelle reprise chinoise sans être exposé au risque politique chinois. Cela explique en partie les achats records d’actions japonaises en janvier par des investisseurs étrangers (956 milliards de yens [1]).

Enfin, rappel salutaire, il ne faut jamais trop se focaliser sur les récessions techniques. Cela ne veut pas dire grand-chose du point de vue boursier.

Perspectives

Ce n’est, une nouvelle fois, pas la semaine la plus dense de l’année. Beaucoup de statistiques du côté européen seront des confirmations des premières estimations (comme l’inflation en zone euro en janvier). L’indice PCE core pour les États-Unis sera le seul point d’attention majeur, selon nous. C’est une des deux statistiques portant sur la dynamique d’inflation que la Réserve Fédérale américaine surveille de près, avec l’inflation dans les services, hors loyers. Sauf surprise, nous devrions avoir confirmation que le processus de désinflation suit son cours outre-Atlantique, mais certainement moins rapidement que le marché ne le souhaite.

Christopher Dembik 27 février

Notes

[1] soit 5,9 milliards d’euros au taux de change actuel.

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