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Les banques européennes devraient bien performer

ING Investment Management (ING IM) conserve ses prévisions positives pour les banques européennes, le secteur devant se stabiliser grâce au soutien des valorisations, à l’amélioration de la rentabilité et à la diminution de la volatilité de l’économie de la zone euro.

Selon Nicolas Simar, responsable des stratégies Equity Value d’ING IM, « en ce qui concerne le soutien des valorisations, la plupart des banques européennes affichent encore une décote par rapport à leur valeur comptable tangible et restent trop bon marché pour être ignorées. Au cours des cinq dernières années, le secteur a vu ses valorisations diminuer significativement en raison de l’assainissement des bilans. Cette phase est arrivée à son terme étant donné que la plupart des banques respectent maintenant les exigences de capitaux de la directive Bâle 3 et seront dès lors en mesure d’accroître leurs crédits à l’avenir. »

Sur le plan de la rentabilité, ING IM s’attend à ce que le rendement des fonds propres (RoE) s’améliore dans le sillage de la reprise de la zone euro et soit compris entre 10 et 15% au cours des deux à trois prochaines années.

Parallèlement, le gestionnaire d’actifs prévoit un repli du coût des fonds propres (CoE) en raison de la contraction des spreads des obligations d’État, surtout dans le sud de l’Europe. La décote par rapport à la valeur comptable devrait dès lors disparaître au cours des prochaines années

Nicolas Simar ajoute que « si l’économie se stabilise dans la zone euro, la hausse des indices PMI – y compris dans les pays périphériques – des six derniers mois devrait entraîner progressivement une stabilisation des prêts non performants et une diminution des provisions, ce qui soutiendra la croissance bénéficiaire du secteur. »

ING IM est d’avis qu’après cinq années de désendettement et d’assainissement des bilans, les banques de la zone euro entament un nouveau cycle.

Étant donné que la plupart des banques respectent les exigences de capital de la directive Bâle 3, le gestionnaire souligne qu’elles peuvent désormais se focaliser sur le rendement pour les actionnaires en augmentant les dividendes à partir d’un niveau très faible. Le taux de distribution est actuellement inférieur ou égal à 30% par rapport à une moyenne à long terme de 40-45%.

Nicolas Simar conclut que « si les banques européennes n’offrent actuellement pas un rendement du dividende élevé, leur capacité à accroître celui-ci au cours des deux à trois prochaines années est substantielle, ce qui attisera l’intérêt des investisseurs. »

« La croissance du crédit demeure favorable aux États-Unis et devrait très bientôt se redresser en Europe. Bien que les pays périphériques de la zone euro voient toujours leur croissance du crédit se contracter, la tendance a commencé à se renverser, ce qui est de bon augure pour la rentabilité future des banques italiennes et espagnoles. »

Next Finance Avril 2014

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