Next Finance English Flag Drapeau Francais
Emploi Formation Rechercher

Selon Bank of America Merrill Lynch, l’économie iranienne pourrait rejoindre celle de l’Arabie Saoudite d’ici 2020

Selon BoA Merrill Lynch, l’accord nucléaire pourrait réintégrer l’Iran dans l’économie mondiale. Dubaï et la Turquie bénéficient potentiellement d’un doublement de la demande d’importation. En 2020, la production de pétrole pourrait atteindre les niveaux de pré-sanctions et mettrait sous pression les prix à terme de l’or noir, avec une baisse de 5-10 dollars par baril à court terme.

Selon Bank of America Merrill Lynch, l’accord nucléaire pourrait réintégrer l’Iran dans l’économie mondiale. Dubaï et la Turquie bénéficient potentiellement d’un doublement de la demande d’importation. En 2020, la production de pétrole pourrait atteindre les niveaux de pré-sanctions et mettrait sous pression les prix à terme de l’or noir, avec une baisse de 5-10 dollars par baril à court terme.
Certaines entreprises pourraient être touchées, positivement ou négativement, par la levée potentielle de ces sanctions.

L’analyse de l’équipe Marchés Emergents de Bank of America Merrill Lynch

Iran - P5 + 1 nucléaire deal - un changement historique

A notre avis, l’accord sur le nucléaire iranien est d’une importance historique majeure. L’Iran a fait l’objet de sanctions depuis la Révolution islamique en 1979 et son isolement de 36 ans peut bientôt se terminer. Même si son déroulement de n’est pas encore assuré, nous analysons les conséquences potentielles de cet accord dans notre analyse GEM.

L’économie iranienne pourrait rejoindre celle de l’Arabie Saoudite

L’Iran est 18ème plus grande économie mondiale en termes de parité des pouvoirs d’achat. Dans sa région, l’économie iranienne, riche en hydrocarbures est la deuxième plus importante, juste derrière celle de l’Arabie Saoudite et elle suit celle de l’Egypte en termes de population. L’élimination progressive et partielle des sanctions pourrait aider la demande intérieure à rebondir rapidement, surtout si les exportations de pétrole se normalisent aux niveaux pré-2012.

Nous pensons que, sans les sanctions, l’économie iranienne pourrait avoir la taille de celle de l’Arabie saoudite.

Nous croyons que cet accord est susceptible d’apporter des avantages macroéconomiques à l’Iran au niveau des réserves de change, du commerce et de l’investissement.

L’offre de pétrole iranien pourrait faire baisser les prix du pétrole de 5 à 10 dollars le baril

Un potentiel de production additionnelle allant jusqu’à 0,7 millions de barils jour au cours des 12 prochains mois pourrait mettre les prix à terme du pétrole sous pression, en les faisant baisser de 5 à 10 dollars par baril selon notre équipe de recherche matières premières. Dans l’hypothèse de base où les sanctions sont annulées, la compagnie pétrolière nationale (National Iranian Oil Company) pourrait atteindre une production journalière de 4,5 millions de barils (niveaux pré-2012) en 2020, y compris avec un développement limité de nouveaux champs pétroliers. Notre équipe de recherche tablent toujours sur une fourchette de fluctuation comprise entre 60 et 80 dollars par baril pour le Brent, à moyen terme.

Les Émirats Arabes Unis, la Turquie et le sud du Caucase pourraient tirer profit de la situation à l’inverse de la Russie

L’élimination progressive et partielle des sanctions pourrait impliquer 200 milliards de dollars de demande d’importation en 2020, contre 80 milliards aujourd’hui.

Nous pensons que les Émirats Arabes Unis et la Turquie sont les mieux placés pour profiter de ce potentiel de hausse du volume des échanges commerciaux avec l’Iran.

L’accord devrait également favoriser le sud du Caucase avec la libéralisation du commerce, mais pourrait en revanche avoir certaine retombées négatives pour la Russie, via des prix du pétrole plus faibles ou une concurrence éventuelle pour approvisionner l’Europe en gaz. Pourtant, nous pensons que toute augmentation de l’activité en Iran exigerait des réformes macroéconomiques dans le pays.

Les bénéficiaires de cet accord sur les marchés des actions, du crédit et de la dette

Pour notre équipe de recherche actions, les sociétés Savola et MTN ont déjà une exposition sur le marché iranien et semblent bien placées pour profiter de l’accord. Nos experts pensent également que l’entreprise Emaar pourrait être un des principaux bénéficiaires d’une demande accrue de biens immobiliers à Dubaï de la part des iraniens. L’accord pourrait être aussi positif pour des raffineurs tels que Tupras.

Les secteurs de l’énergie, de l’automobile en Europe et en Turquie, de l’aéronautique civile, mais également le secteur financier de la région ont également du potentiel à moyen et à long terme.

Notre équipe de recherche sur le marché du crédit est le plus positif sur DP World, Tupras et Emaar. Dubaï, l’Arménie, la Turquie EXD devraient aussi en bénéficier, même si des considérations politiques limitent les deux derniers, selon notre équipe Stratégie.

Bank of America Merrill Lynch Juillet 2015

Tags


Partager

Facebook Facebook Twitter Twitter Viadeo Viadeo LinkedIn LinkedIn

Commentaire
Publicité
Dans la même rubrique
Rubriques